Du nouveau sur nos tables !
Pour les librairies, la rentrée littéraire est un moment atypique. Chaque semaine en septembre, nous ouvrons nos innombrables colis avec une émotion palpable, dans l’attente fébrile de déballer nos grands coups de cœur du moment, comme nous le ferions avec des cadeaux de Noël.
C’est donc avec une grande joie que nous vous invitons à venir découvrir notre sélection du moment parmi toutes les nouveautés de la rentrée.
Une sélection en musique et sans fausse note !
Karen Dalton, jeunesse d’une femme libre de Cédric Rassat et Ana Rousse (Sarbacane, 19.50€)
À Greenwich Village au début des sixties, on peut entendre Bob Dylan , Joan Baez, Dave van Ronk et une certaine Karen Dalton. Accompagnée de sa guitare 12 cordes, elle chantait des blues et des chansons Folk avec une voix qui rappelait celle de Billie Holiday. Elle était libre, forte et indépendante. Dans cette bande-dessinée très attendue, Cédric Rassat nous raconte les débuts de cette artiste iconique qui n’enregistra que deux albums studio. Flash-back sur les années les plus fertiles de la musique Folk !
Barbara. Notre plus belle histoire d’amour de Kétévane Davrichewy (Tallandier, 18.90€)
L’auteur mêle brillamment sa voix à la voix de celles et ceux pour dont les chansons de Barbara ont jalonné la vie. Personnalités publiques ou anonymes, tous ont rencontré la chanteuse à travers sa voix la puissance de ses mots, tous ont été immédiatement conquis. Ce récit est une suite de témoignages en forme d’hommage à la grande dame en noir.
De l’influence de David Bowie sur la destinée des jeunes filles de Jean-Michel Guenassia (Albin Michel, 20€)
17 ans, c’est l’âge du narrateur de ce roman et sa vie n’est pas un long fleuve tranquille. Il grandit dans un corps androgyne, sous l’influence d’une mère hétérophobe qui lui intime de choisir son identité. Et David Bowie, dans tout ça ?
Un roman moderne, généreux et résolument musical.
La salle de bal de Anna Hope (Gallimard, 22€)
1911 dans le Yorkshine, Angleterre. Ella fait son entrée dans l’asile d’aliénés de Sharston où, chaque vendredi, le docteur Fuller organise un bal pour ses pensionnaires. Dans la coulisse, il observe minutieusement chacun de ses patients et commence à esquisser un grand projet thérapeutique.
« La version anglaise de Vol au-dessus d’un nid de coucou » The Times.
La petite danseuse de quatorze ans de Camille Laurens (Stock, 17.50€)
À l’occasion du centenaire de la mort de l’artiste, Camille Laurens nous conte le récit de celle qui demeure aux yeux du monde entier comme « La petite danseuse » d’Edgar Degas.
La nuit des enfants qui dansent de Franck Pavloff (Albin Michel, 19.50€)
Voici le roman d’une rencontre entre deux hommes. L’un, expérimenté, a vécu le totalitarisme hongrois et l'autre, jeune funambule, donne des spectacles un peu partout. Ensemble ils uniront leurs destins, le temps d’un festival, à Budapest, une ville à l’histoire sombre et puissante. Un beau récit sur la condition humaine et le poids du passé, par l’auteur de Matin brun.
Le dernier violon de Menuhin de Xavier-Marie Bonnot (Belfond, 18€)
Ce roman nous parle d’un musicien au passé prestigieux qui voit sa carrière décliner inexorablement. Un deuil familial le mène dans sa région natale où il hérite d’une maison. Là-bas, il entretient bientôt un huis-clos avec son précieux violon, le dernier instrument du maestro.
Roman superbe et profond qui interroge la solitude de l’artiste face à lui-même.
Mon gamin Pascal voisine (Calmann-Lévy, 17.50€)
1977. Le personnage principal grandit au côté de son ami Francis, l’un des 1500 patients de l’hôpital psychiatrique dirigé par son père. À la suite d’un drame, il doit quitter ses proches et change d’identité pour devenir un chanteur à succès. Son retour lève le voile sur les secrets du passé. Entre musique et psychiatrie, un premier roman nostalgique et profond.