Elliott Smith "Can't make a sound".
Thierry Jourdain revient sur la carrière et la vie d’Elliott Smith, dans un texte concis où les analyses d’albums rythment la narration de sa vie bien trop courte.
Issu du groupe de rock abrasif "Heatmiser", Elliott Smith travaille rapidement seul à la composition d’albums très sobres à guitare/voix dont le succès est grandissant. Conformément à son style de vie, il met en place un univers poétique, plutôt sombre et délicat, à contre-courant du grunge qui envahit la planète et les années 90. La reconnaissance vient avec son troisième album et sa rencontre avec Gus Van Sant pour lequel il écrira « Miss Misery » pour le film Good Will Hunting. Nominée aux oscars en 1998 face au mastodonte « My Heart Will Go On » de Céline Dion, la chanson, et son interprétation lors de la cérémonie, marquent les esprits et posent le jeune génie en étendard du cool. Cette reconnaissance ne l’empêchera pas de disparaitre, meurtre ou suicide on ne sait toujours pas aujourd'hui, à l’âge déroutant de 34 ans. Icône des années 90, on le range volontiers aux côtés de Nirvana, Beck ou Jeff Buckley.

My North Eye (Folk, Rouen)

My North Eye est le laboratoire musical de yann Lafosse (ex Dirge). En one man band, à l'harmonium ou à la guitare, il joue une folk noire et minimale où l'on entend des échos de Nico, de smog et du velvet underground.

White Velvet (Pop, Le Havre)

Juliette Richards, après plusieurs formations, forme son premier projet à elle toute seule sous le nom de White Velvet. Difficile de dire à quelle branche musicale s'accroche White Velvet car l'influence peut aller de Bjork à Lana Del Rey en passant par Andy Shauf autant qu’Anne Burch sans jamais essayer d'en faire autant.